Depuis la fin des années 2010, les scientifiques normands traduisent les prévisions du GIEC international, font la synthèse des travaux locaux afin d’accompagner les territoires dans leurs démarches d’adaptation au changement climatique et développer une connaissance et une culture des risques associés. Découvrez sur cette page, les chiffres-clés des rapports des experts scientifiques du GIEC local de la Métropole de Rouen Normandie et du GIEC normand.
La Normandie en quelques chiffres
29 905 km² (10e plus grande région française)
Plus de 1 750 km de côtes, dont plus de 200 km de côtes rocheuses ou à falaises
3 317 000 habitants en 2023 (10e région la plus peuplée de France)
4 300 km² de forêts (14 % du territoire)
+ 100 000 habitants d’ici 2050, d’après l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE – 2017). L’accroissement de la population sera plus important dans l’Eure.
La Métropole Rouen Normandie en quelques chiffres
664 km²
Un territoire traversé par la Seine sur un linéaire de près de 100 km
Un territoire composé pour près de :
- ⅓ de forêts (250 km²)
- ⅓ de surfaces agricoles (193 km²)
- ⅓ d’espaces artificialisés/minéralisés (221 km²)
501 431 habitants en 2022 (9e métropole la plus peuplée de France)
Le changement climatique en Normandie
Pour le littoral
Près de ⅔ du littoral normand serait en érosion
De – 20 à – 40 cm par an de recul des falaises sédimentaires
Plus de 110 000 logements, 122 000 résidents et 54 000 emplois directement menacés par l’aléa « submersion marine » (INSEE, 2020)
+ 3 mm par an d’élévation moyenne du niveau de la mer sur les côtes normandes, induisant une hausse du niveau marin de 20 cm en 100 ans
Entre + 1,1 m et + 1,8 m en plus à l’horizon 2100 si nous ne pouvons maintenir le réchauffement climatique en deçà de + 4 °C
Aléas météorologiques
Entre + 0,6 °C et + 0,8 °C d’augmentation des températures atmosphériques depuis la seconde moitié des années 1980
Entre + 1 °C et + 3,5 °C d’élévation de la température atmosphérique moyenne projetée à l’horizon 2100 (contre + 1,6 °C et + 4,3 °C à l’échelle mondiale)
Jusqu’à + 40 jours/an de jours de chaleur supérieure ou égale à 25 °C à l’horizon 2100 (contre moins de 15 jours actuellement)
Jusqu’à – 12 jours/an de gelées à l’horizon 2100 (contre environ 35 jours actuellement)
Environ – 10 % des cumuls annuels de précipitations à l’horizon 2100
Conséquences sanitaires
+ 5 % d’augmentation de mélanomes cutanées entre 1978 et 2000
+ 22 % de cancers cutanés non mélanocytaires attendus chez les sujets de plus de 65 ans à prévoir à l’horizon 2100
Un développement accru de maladies à transmission vectorielle (dengue, Chikungunya, Zika…) est à attendre puisque le changement climatique facilite l’installation de vecteurs, comme le moustique tigre, dans de nouvelles régions.