Les risques naturels

Les risques naturels concernent les 3 domaines que sont la lithosphère, l’atmosphère, et l’hydrosphère auxquelles s’ajoutent les risques externes à la Terre, c’est-à-dire provoqués par des astéroïdes.

Les risques lithosphériques comprennent les aléas volcaniques, glissements et éboulements de terrain, tremblements de terre.

Les risques atmosphériques concernent les blizzards, vagues de chaleurs et canicules, cyclones, tornades, tempêtes et foudre. Ces risques ont, pour l’essentiel, une rythmicité saisonnière bien que le changement climatique bouleverse ces mécanismes. Les incendies de forêts déclenchés par la foudre entrent également dans cette catégorie de risque.

Les risques hydriques portent sur les inondations (débordements de cours d’eau, submersions marines, remontées de nappe phréatique, pluies torrentielles et ruissellement) et les sécheresses. La sécheresse ne doit pas être confondue avec l’aridité. La sécheresse est un déficit sévère d’eau pour une période donnée par rapport à une normale tandis que l’aridité est un phénomène climatique constant.

Enfin, les risques naturels exogènes (retombées de corps célestes), c’est-à-dire externe au système terre, sont extrêmement rares. La NASA estime, en ce sens, que l’impact d’un astéroïde de plus de 10km de diamètre, à l’instar de celui qui participa à l’extinction des dinosaures, survient, en moyenne, une fois tous les 100 millions d’années.

En Normandie, les risques naturels sont omniprésents parmi lesquels nous retrouvons, en termes de survenue, principalement les inondations, mouvements de terrains et tempêtes. En effet, entre 1982 et 2020, 82% des déclarations de catastrophe naturelle (CatNat) dans la région Normandie (Haute-Normandie et Basse-Normandie confondues) sont dues à des inondations, 13 % à des tempêtes et 6 % à des mouvements de terrain (d’après la base nationale de Gestion ASsistée des Procédures Administratives relatives aux Risques – GASPAR1). À l’échelle de la Métropole Rouen Normandie (MRN), 94 % des relevés des CatNat concernent des phénomènes d’inondations et 6 % des mouvements de terrain. Le changement climatique augmente notamment, par l’élévation marine qu’il induit sur les côtes de la Manche, l’intensité et la fréquence des inondations dans la partie estuarienne de la Seine, en raison notamment de l’intrusion de plus en plus prononcée d’eau de mer bloquant l’écoulement du fleuve.


  1. https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/base-nationale-de-gestion-assistee-des-procedures-administratives-relatives-aux-risques-gaspar/ ↩︎